Date d’ouverture des sections
Bordeaux à Libourne et Angoulême | 20 septembre 1852 |
Libourne à Castillon | 28 juin 1869 |
Castillon à Saint-Antoine-Port-Sainte-Foix | 29 novembre 1873 |
Saint-Antoine-Port-Sainte-Foix à Bergerac | 20 décembre 1875 |
Bergerac au Buisson | 16 juin 1889 |
Niversac à Agen (Le Buisson à Siorac) | 3 août 1863 |
Siorac à Sarlat | 2 juillet 1882 |
Sarlat à Souillac | 30 août 1884 |
Double voie de Brive à Cahors (Cazoulès à Souillac) | 1er juillet 1891 |
Souillac à Saint-Denis-près-Martel | 16 juin 1889 |
Saint-Denis-près-Martel à Viescamps-sous-Jallès | 11 mai 1891 |
Viescamps-sous-Jallès à Aurillac | 11 novembre 1866 |
Section de Bordeaux à Libourne
■ La ligne Orléans – Bordeaux est concédée le 26 juillet 1844 :
Un groupe à majorité britannique emporte la concession le 9 octobre 1844 ;
Une ordonnance royale ratifie l’adjudication le 24 octobre suivant.
■ La Compagnie d’Orléans à Bordeaux est constituée le 17 mai 1845 :
Elle comprend principalement des actionnaires anglais
Et elle dispose du soutien financier de la banque Rothschild.
■ La section Angoulême – Bordeaux :
est livrée en septembre 1851 et
mise en exploitation le 20 septembre 1852.
■ La fusion des compagnies de l’Orléans – Bordeaux, de Tours – Nantes, du Centre et du PO :
Le 25 mai 1852, les actionnaires du PO acceptent la fusion ;
La fusion est effective le 1er juillet 1852 ;
La nouvelle Compagnie conserve le nom du PO.
■ La ligne Paris – Bordeaux :
L’exploitation commerciale démarre sur la totalité de la ligne le 20 septembre 1853 (avec quelques tronçons en voie unique) ;
La totalité de la ligne est établie en double voie en juillet 1854.
■ L’électrification de Tours – Bordeaux :
Elle est décidée en novembre 1935 par le PO ;
Elle est inaugurée le 13 décembre 1938 par la toute jeune SNCF ;
On a construit les sous-stations de la ligne dans le cadre de plan Marquet de lutte contre le chômage ;
Une ligne haute-tension Eguzon – Poitiers – Tours a été établie ;
Les locomotives E248 à 264 (futures BB 301 à 324), E 705 à 719 (futures 2D2 5100) ont été commandées pour cette électrification.
Section de Libourne au Buisson-de-Cadouin
■ Une gestation difficile :
En 1847, un petit groupe d’investisseurs s’intéresse à la construction de cette section mais la révolution de 1848 a mis un terme au projet ;
En 1855, est créé la Compagnie du Chemin de Fer de Libourne à Bergerac par M. de Limencey pour une exploitation hippomobile ;
La Compagnie du Grand Central fait valoir les concessions déjà attribuées à titre éventuel dont celle de Bergerac, mais celle-ci disparaît en 1857.
■ Une nouvelle Compagnie de Libourne à Bergerac :
Elle voit le jour en 1862, avec M. Rougement de Lowemberg comme actionnaire principal ;
Elle est déclarée concessionnaire le 6 juillet 1862 et les travaux démarrent en septembre 1862 sans qu’il soit procédé aux études requises ;
D’énormes problèmes de maîtrise d’ouvrage et de qualité des prestations produisent plus de procès et de luttes que de kilomètres de voies construites ;
Le 18 juillet 1866, la Compagnie est déclarée en faillite, mais les travaux se poursuivent.
■ La Compagnie du Paris – Orléans prend les rênes :
Le 2 janvier 1869, la ligne est rétrocédée au PO ;
Le 6 février 1869, les anciens dirigeants du Libourne – Bergerac livrent la section achevée (jusqu’aux environs de Castillon-la-Bataille) ;
Le PO met en exploitation le 28 juin 1869 la première section du trajet entre Libourne et Castillon-la-Bataille, longue de 19 km ;
Il obtient, par la même occasion, la concession du prolongement de Bergerac au Buisson ;
Après une reprise assez lente des travaux, la section Castillon – Port-Sainte-Foy est ouverte le 29 novembre 1873 ;
Puis la section Port-Sainte-Foy – Bergerac est ouverte le 20 décembre 1875 ;
Enfin la section Bergerac -Le Buisson-de-Cadouin est ouverte le 28 juin 1879.
Section du Buisson-de-Cadouin à Saint-Denis-près-Martel
■ Du Buisson-de-Cadouin à Siorac-en-Périgord,
La transversale Bordeaux – Aurillac emprunte les voies de la radiale Paris – Agen ;
Le 6 avril 1855, une convention concède à la Compagnie du Grand Central de France la ligne Limoges – Agen, Compagnie qui ne tarde pas à battre de l’aile ;
La Compagnie du PO récupère la concession de la ligne Limoges – Agen le 11 avril 1857 ;
Les travaux débutent en 1860 et la ligne est mise en exploitation le 3 août 1863.
■ Du Buisson-de-Cadouin à Saint-Denis-près-Martel
La déclaration d’utilité publique de la ligne de Saint-Denis-près-Martel au Buisson-de-Cadouin est établie le 31 décembre 1875 ;
L’Etat a construit la ligne et la concède au PO par une convention signée le 28 juin 1883 et validée par une loi du 20 novembre 1883 ;
La section Siorac – Sarlat est ouverte à l’exploitation le 2 juillet 1882 ;
La section Sarlat – Souillac est ouverte le 30 août 1884 ;
La section Souillac – Saint-Denis-près-Martel est mise en service le 16 juin 1889.
■ Une nouvelle radiale a été envisagée : Paris – Toulouse par Limoges et Cahors.
Dans le cadre du plan Freycinet (convention de 1883), Cahors – Montauban est ouvert en voie unique dès le 10 avril 1884 ;
Brive – Cahors (par conséquent Souillac – Cazoulès) est ouvert en double voie le 1er juillet 1891 ;
Limoges – Brive est ouvert en double voie le 1er juillet 1893 ;
Le doublement de Cahors – Montauban est effectué en 1891.
■ L’électrification Brive – Montauban (et par conséquent Souillac – Cazoulès)
La décision d’électrifier est prise par la jeune SNCF en 1938 ;
L’électrification est achevée le 26 octobre 1943 ;
Les poteaux, entre Brive et Gourdon, sont en béton du fait de la rareté du métal pendant la dernière guerre ;
Le block automatique lumineux a été mis en fonction le 22 septembre 1986.
■ Durant la Première Guerre Mondiale :
Le trafic est suspendu entre Souillac et Saint-Denis-près-Martel le 26 février 1917 et les rails sont réquisitionnés par les militaires ;
Il en est de même sur Carsac – Gourdon, le front ayant un besoin important de rails ;
La paix de retour, la voie est reposée et la circulation sur la section Souillac – St-Denis totalement rétablie le 8 février 1920 ;
C’est la raison pour laquelle il est encore possible de voir du rail américain sur la section Martel – St-Denis.
Section de Saint-Denis-près-Martel à Aurillac
■ La ligne Aurillac – Saint-Denis-près-Martel :
Elle est envisagée par le Grand Central en 1853 comme partie de la future transversale Bordeaux – Lyon ;
Elle est déclarée d’utilité publique le 18 juillet 1868 après études des Ponts et Chaussées démarrées en 1861 ;
Trois trajets ont été étudiés : par les plateaux rive gauche de la Cère, par les plateaux rive droite et en suivant la vallée de la Cère ;
L’utilité publique a été confirmée par la loi du 31 décembre 1875.
■ La construction de la ligne :
Le tracé suivant les gorges de la Cère est approuvé le 3 août 1878 et définitivement fixé en 1881 ;
Les travaux d’infrastructure exécutés par l’Etat sont terminés en 1889 ;
La ligne est concédée au PO le 2 août 1889 afin de procéder aux travaux de superstructure ;
Le procès-verbal de livraison est signé par le PO le 20 novembre 1890 et l’exploitation démarre le 11 mai 1891 ;
Des grues à eau sont établies tous les quinze kilomètres ;
Après-guerre, la ligne entre Viescamp-sous-Jallès et Saint-Denis-près-Martel est exploitée sous le régime du cantonnement téléphonique.
■ La déviation de la Verrerie :
Le percement du tunnel de la Verrerie long de 165 m débute en 1883 et se termine en 1885 ;
Des fissures sont apparues dans le tunnel dès 1893 et des travaux de consolidation sont entrepris en 1893, en 1908, en 1926 ;
Devant les dégradations de plus en plus importantes, il est décidé en 1960 d’abandonner le tunnel et de construire une déviation comportant un viaduc ;
Les travaux démarrent en février 1962 et le viaduc est mis en service en mars 1964.